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Le ksar de Taghit est un ancien village fortifié situé dans la palmeraie de Taghit, à proximité de Béchar, dans le sud-ouest de l’Algérie. Construit au XIe siècle, il constitue un important témoignage de l’histoire millénaire de la région.
Histoire
La construction du ksar est attribuée à au moins deux saints locaux : Sid Slimane et Merabet Sid Ahmed, de la tribu des Amara, originaires de l’oued du Sahel et de Séguia El Hamra. Selon certaines sources, l’édification aurait été l’œuvre d’un ancêtre de Merouane Taghiti, architecte et guide contemporain des lieux.
Le ksar a été habité jusqu’en 1991, date à laquelle la dernière des 60 familles résidentes a quitté les lieux. Malgré son abandon, le site a fait l’objet de nombreuses restaurations visant à préserver son aspect originel.
Architecture et situation
Le ksar de Taghit est bâti sur un plateau rocheux surplombant l’oued Zousfana et sa palmeraie. Il offre une vue panoramique sur la grande dune à l’Est. Le village fortifié regroupe environ 120 maisons, aujourd’hui inhabitées.
Les habitations et les remparts du ksar sont construits en pisé, un mélange de terre extraite de l’oued et de paille, formant un matériau résistant aux conditions climatiques extrêmes. Cette technique de construction assure une bonne isolation thermique, procurant chaleur en hiver et fraîcheur en été.
L’accès à l’intérieur du ksar se fait par une porte basse, donnant sur un réseau complexe de ruelles étroites et sinueuses. Ces passages, parfois couverts, s’adaptent aux irrégularités du terrain rocheux, créant un labyrinthe pittoresque entre les habitations.
Patrimoine et tourisme
Aujourd’hui, le ksar de Taghit est devenu une attraction touristique majeure de la région. Les visiteurs peuvent déambuler dans ses ruelles étroites, découvrir ses petites places et imaginer la vie quotidienne de ses anciens habitants. Des boutiques proposant des produits de l’artisanat local se sont installées aux alentours du site.
Le ksar a également accueilli des événements culturels, comme la 5ème université de la COPEAM (Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen).
Le ksar de Taghit est un ancien village fortifié situé dans la palmeraie de Taghit, à proximité de Béchar, dans le sud-ouest de l’Algérie. Construit au XIe siècle, il constitue un important témoignage de l’histoire millénaire de la région.
Histoire
La construction du ksar est attribuée à au moins deux saints locaux : Sid Slimane et Merabet Sid Ahmed, de la tribu des Amara, originaires de l’oued du Sahel et de Séguia El Hamra. Selon certaines sources, l’édification aurait été l’œuvre d’un ancêtre de Merouane Taghiti, architecte et guide contemporain des lieux.
Le ksar a été habité jusqu’en 1991, date à laquelle la dernière des 60 familles résidentes a quitté les lieux. Malgré son abandon, le site a fait l’objet de nombreuses restaurations visant à préserver son aspect originel.
Architecture et situation
Le ksar de Taghit est bâti sur un plateau rocheux surplombant l’oued Zousfana et sa palmeraie. Il offre une vue panoramique sur la grande dune à l’Est. Le village fortifié regroupe environ 120 maisons, aujourd’hui inhabitées.
Les habitations et les remparts du ksar sont construits en pisé, un mélange de terre extraite de l’oued et de paille, formant un matériau résistant aux conditions climatiques extrêmes. Cette technique de construction assure une bonne isolation thermique, procurant chaleur en hiver et fraîcheur en été.
L’accès à l’intérieur du ksar se fait par une porte basse, donnant sur un réseau complexe de ruelles étroites et sinueuses. Ces passages, parfois couverts, s’adaptent aux irrégularités du terrain rocheux, créant un labyrinthe pittoresque entre les habitations.
Patrimoine et tourisme
Aujourd’hui, le ksar de Taghit est devenu une attraction touristique majeure de la région. Les visiteurs peuvent déambuler dans ses ruelles étroites, découvrir ses petites places et imaginer la vie quotidienne de ses anciens habitants. Des boutiques proposant des produits de l’artisanat local se sont installées aux alentours du site.
Le ksar a également accueilli des événements culturels, comme la 5ème université de la COPEAM (Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen).
