La mosquée Sidi Ghanem de Mila, anciennement mosquée Abou Al-Mouhajir Dinar, est une mosquée historique située dans la ville de Mila, en Algérie. Elle fut bâtie en 675 par Abou al-Mouhajir Dinar, l’émir d’Ifriqiya, de 674 à 681 pour le compte des Omeyyades. Elle fut établie à proximité d’une basilique byzantine, et comporte de nombreux matériaux antiques (chapiteaux ornementaux, colonnes et cetera) . Elle est également plutôt orientée vers le Sud, fait singulier au Maghreb et qui évoque les premières mosquées du Machrek.

Historique

Baptisée d’abord du nom de Abou al-Mouhajir Dinar, elle prend par la suite le nom d’un imam fatimide qui y a officié, Sidi Ghanem, dont le mausolée se trouve à Oran.

Durant l’occupation française de l’Algérie, le bâtiment fut transformé en écurie pour les chasseurs d’Afrique. À indépendance de l’Algérie, le bâtiment a fait l’objet de travaux de restauration , néanmoins certains de ces travaux n’ont pas respecte l’originalité architecturale de l’antique mosquée comme les enduits en ciment des murs extérieurs. Cette mosquée est de fait la seconde mosquée bâtie au Maghreb après la Grande mosquée de Kairouan. Mais selon Hocine Taoutaou du Centre national (algérien) de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), cette mosquée serait en fait la première en Afrique du Nord.

Le , le wali de Mila, Mustapha Koreiche, a donné le coup d’envoi officiel des travaux de réhabilitation de la mosquée. Selon le plan de réhabilitation, la mosquée sera destinée à devenir un musée public, dont la structure sera maintenue avec la réalisation de confortements et des planchers transparents, permettant aux visiteurs de découvrir les aspects architecturales réels de ce monument.

Structure

La mosquée a été bâtie sur les ruines d’une basilique romaine. Sa structure portante est faite de matériaux récupérés de la ville antique. Le réemploi de colonnes et de chapiteaux romains a permis de donner une structure assez rigide à la mosquée. Le reste est constitué de briques pleines fabriquées in-situ. Des éléments de structure d’étage qui ont été établis par les Français pour accueillir les soldats sont apparents. Les fouilles ont révélé un substrat très important sous la mosquée, dont le plus remarquable est le mur extérieur de la basilique romaine.

La mosquée Sidi Ghanem de Mila, anciennement mosquée Abou Al-Mouhajir Dinar, est une mosquée historique située dans la ville de Mila, en Algérie. Elle fut bâtie en 675 par Abou al-Mouhajir Dinar, l’émir d’Ifriqiya, de 674 à 681 pour le compte des Omeyyades. Elle fut établie à proximité d’une basilique byzantine, et comporte de nombreux matériaux antiques (chapiteaux ornementaux, colonnes et cetera) . Elle est également plutôt orientée vers le Sud, fait singulier au Maghreb et qui évoque les premières mosquées du Machrek.

Historique

Baptisée d’abord du nom de Abou al-Mouhajir Dinar, elle prend par la suite le nom d’un imam fatimide qui y a officié, Sidi Ghanem, dont le mausolée se trouve à Oran.

Durant l’occupation française de l’Algérie, le bâtiment fut transformé en écurie pour les chasseurs d’Afrique. À indépendance de l’Algérie, le bâtiment a fait l’objet de travaux de restauration , néanmoins certains de ces travaux n’ont pas respecte l’originalité architecturale de l’antique mosquée comme les enduits en ciment des murs extérieurs. Cette mosquée est de fait la seconde mosquée bâtie au Maghreb après la Grande mosquée de Kairouan. Mais selon Hocine Taoutaou du Centre national (algérien) de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), cette mosquée serait en fait la première en Afrique du Nord.

Le , le wali de Mila, Mustapha Koreiche, a donné le coup d’envoi officiel des travaux de réhabilitation de la mosquée. Selon le plan de réhabilitation, la mosquée sera destinée à devenir un musée public, dont la structure sera maintenue avec la réalisation de confortements et des planchers transparents, permettant aux visiteurs de découvrir les aspects architecturales réels de ce monument.

Structure

La mosquée a été bâtie sur les ruines d’une basilique romaine. Sa structure portante est faite de matériaux récupérés de la ville antique. Le réemploi de colonnes et de chapiteaux romains a permis de donner une structure assez rigide à la mosquée. Le reste est constitué de briques pleines fabriquées in-situ. Des éléments de structure d’étage qui ont été établis par les Français pour accueillir les soldats sont apparents. Les fouilles ont révélé un substrat très important sous la mosquée, dont le plus remarquable est le mur extérieur de la basilique romaine.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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