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Type : ruines antiques
Note : 4,5 (22 Vues)
Période : romaine

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Madaure fut initialement une ville numide avant de devenir successivement romaine, vandale et byzantine. La cité romaine fut fondée sous la dynastie des Flaviens, sur le site d’une ancienne ville numide. Elle est mentionnée dans les textes dès le IIIe siècle.

La ville ne survécut pas aux invasions arabes du VIIe siècle. Selon la tradition, elle aurait été détruite par ses propres habitants à l’instigation de la Kahena, reine guerrière berbère, dans le cadre d’une stratégie de terre brûlée visant à dissuader les envahisseurs.

Au XVIe siècle, Madaure devint brièvement le siège d’un diocèse catholique, qui fut par la suite réduit au statut de siège titulaire.

Importance culturelle

Madaure était célèbre pour son université, l’une des premières du continent africain avec celle de Carthage. La ville attirait de nombreux intellectuels, dont des hommes de lettres, des philosophes, des grammairiens, des mathématiciens et des rhétoriciens. Son école de philosophie était particulièrement réputée.

Parmi les personnalités liées à Madaure, on peut citer :

  • Apulée, écrivain latin né vers 123, auteur de « L’Âne d’or », considéré comme l’un des premiers romans.
  • Saint Augustin, qui y étudia dès l’âge de 15 ans.
  • Maxime de Madaure, orateur et grammairien latin de la fin du IVe siècle.
  • Martianus Capella, astronome et écrivain romain né vers 439 (bien que certains historiens le considèrent originaire de Carthage).

Site archéologique

Les vestiges de Madaure comprennent plusieurs structures notables :

  • Un mausolée romain avec une chambre funéraire au rez-de-chaussée et une loge de statue à l’étage.
  • Un théâtre, l’un des plus petits d’Afrique romaine, mesurant 33 mètres sur 20 mètres et offrant huit rangées de sièges. Sa construction, financée par un notable local, a coûté 375 000 sesterces.
  • Des thermes.
  • Une basilique chrétienne de l’époque byzantine à trois nefs séparées par une double colonnade.
  • Des huileries, qui ont contribué à la renommée de la cité.
  • Une forteresse byzantine, construite en 535 sous le règne de Justinien, dont certaines parties sont bien conservées.

Madaure fut initialement une ville numide avant de devenir successivement romaine, vandale et byzantine. La cité romaine fut fondée sous la dynastie des Flaviens, sur le site d’une ancienne ville numide. Elle est mentionnée dans les textes dès le IIIe siècle.

La ville ne survécut pas aux invasions arabes du VIIe siècle. Selon la tradition, elle aurait été détruite par ses propres habitants à l’instigation de la Kahena, reine guerrière berbère, dans le cadre d’une stratégie de terre brûlée visant à dissuader les envahisseurs.

Au XVIe siècle, Madaure devint brièvement le siège d’un diocèse catholique, qui fut par la suite réduit au statut de siège titulaire.

Importance culturelle

Madaure était célèbre pour son université, l’une des premières du continent africain avec celle de Carthage. La ville attirait de nombreux intellectuels, dont des hommes de lettres, des philosophes, des grammairiens, des mathématiciens et des rhétoriciens. Son école de philosophie était particulièrement réputée.

Parmi les personnalités liées à Madaure, on peut citer :

  • Apulée, écrivain latin né vers 123, auteur de « L’Âne d’or », considéré comme l’un des premiers romans.
  • Saint Augustin, qui y étudia dès l’âge de 15 ans.
  • Maxime de Madaure, orateur et grammairien latin de la fin du IVe siècle.
  • Martianus Capella, astronome et écrivain romain né vers 439 (bien que certains historiens le considèrent originaire de Carthage).

Site archéologique

Les vestiges de Madaure comprennent plusieurs structures notables :

  • Un mausolée romain avec une chambre funéraire au rez-de-chaussée et une loge de statue à l’étage.
  • Un théâtre, l’un des plus petits d’Afrique romaine, mesurant 33 mètres sur 20 mètres et offrant huit rangées de sièges. Sa construction, financée par un notable local, a coûté 375 000 sesterces.
  • Des thermes.
  • Une basilique chrétienne de l’époque byzantine à trois nefs séparées par une double colonnade.
  • Des huileries, qui ont contribué à la renommée de la cité.
  • Une forteresse byzantine, construite en 535 sous le règne de Justinien, dont certaines parties sont bien conservées.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024