El Guerrara  ou  Guerrara  est une commune de la wilaya de Ghardaïa en Algérie, située à 115  km  au nord-est de Ghardaïa. Elle est la deuxième plus grande ville de la wilaya.

Toponymie

Le mot  Guerrara  signifie en arabe, une vaste dépression en forme de cuvette où pousse une végétation. Il peut également être une version arabisée du mot « Tagrart » en berbère qui signifie le noyau, de la même manière que Ghardaïa est une version arabisée du nom berbère « Tagherdayt »

Histoire

La cité est fondée en 1631 par les Oulad Makha, qui habitaient auparavant Ghardaïa et Melika, parce que la vieille cité de Ghardaïa était surpeuplée. Elle se trouve sur le passage des caravanes parcourant le Sahara d’est en ouest et du nord au sud.

La ville coupée du gros de la communauté ibadite, a accueilli d’autres dissidents des cités de la pentapole mozabite. Sa population se partageait entre berbères et arabes, les premiers étaient les plus nombreux.

Loin de la pentapole, Guerrara se présentait comme une cité dissidente, et un espace privilégié de la réforme, elle devient la capitale du mouvement réformiste mozabite qui a vu le jour dans ses murs de la fin du  XIX  siècle à l’indépendance du pays. Le cheikh Brahim Bayoud, figure de cette réforme, est natif de la ville, il émerge au tournant des années 1920 et dirige l’institut  El Hayat , le premier institut supérieur réformiste fondé en 1925.

 

Culture et patrimoine

El Guerrara compte un institut d’enseignement religieux de rite ibadite d’une importance mondiale.

Le ksar de Guerrara est classé patrimoine national depuis 1998, il représente la première transplantation mozabite, hors la vallée du Mzab. La région abrite de nombreux vestiges de ksour précédant la fondation de Guerrara tels Ksar Lahmer et Lambarthakh.

La mosquée de Guerrara, est fondée au  XVII  siècle, elle a conservé au milieu de sa salle de prière l’arc du mihrab original.

Personnalités liées à la commune

  • Brahim Bayoud, figure du mouvement réformiste mozabite et homme politique, y est né en 1899.
  • Mohamed Khobzi, homme politique, dont la famille est originaire de la ville, y est vécu.

El Guerrara  ou  Guerrara  est une commune de la wilaya de Ghardaïa en Algérie, située à 115  km  au nord-est de Ghardaïa. Elle est la deuxième plus grande ville de la wilaya.

Toponymie

Le mot  Guerrara  signifie en arabe, une vaste dépression en forme de cuvette où pousse une végétation. Il peut également être une version arabisée du mot « Tagrart » en berbère qui signifie le noyau, de la même manière que Ghardaïa est une version arabisée du nom berbère « Tagherdayt »

Histoire

La cité est fondée en 1631 par les Oulad Makha, qui habitaient auparavant Ghardaïa et Melika, parce que la vieille cité de Ghardaïa était surpeuplée. Elle se trouve sur le passage des caravanes parcourant le Sahara d’est en ouest et du nord au sud.

La ville coupée du gros de la communauté ibadite, a accueilli d’autres dissidents des cités de la pentapole mozabite. Sa population se partageait entre berbères et arabes, les premiers étaient les plus nombreux.

Loin de la pentapole, Guerrara se présentait comme une cité dissidente, et un espace privilégié de la réforme, elle devient la capitale du mouvement réformiste mozabite qui a vu le jour dans ses murs de la fin du  XIX  siècle à l’indépendance du pays. Le cheikh Brahim Bayoud, figure de cette réforme, est natif de la ville, il émerge au tournant des années 1920 et dirige l’institut  El Hayat , le premier institut supérieur réformiste fondé en 1925.

 

Culture et patrimoine

El Guerrara compte un institut d’enseignement religieux de rite ibadite d’une importance mondiale.

Le ksar de Guerrara est classé patrimoine national depuis 1998, il représente la première transplantation mozabite, hors la vallée du Mzab. La région abrite de nombreux vestiges de ksour précédant la fondation de Guerrara tels Ksar Lahmer et Lambarthakh.

La mosquée de Guerrara, est fondée au  XVII  siècle, elle a conservé au milieu de sa salle de prière l’arc du mihrab original.

Personnalités liées à la commune

  • Brahim Bayoud, figure du mouvement réformiste mozabite et homme politique, y est né en 1899.
  • Mohamed Khobzi, homme politique, dont la famille est originaire de la ville, y est vécu.

Classé dans :

biens culturels,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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