Infos utiles

Type : musée
Note : 4,0 (20 Vues)
Période : coloniale

Avis récents

Ancienne poudrière pendant l’époque coloniale convertie en musée depuis 1996 , il dispose d’une précieuse collection de vestiges de différents âges.

Les pièces archéologiques présentes à l’intérieur de la poudrière et dans sa petite cour que prolonge l’actuel siège de l’APC de Chlef sont un condensé de l’histoire tumultueuse de la vallée du Chélif. L’une des curiosités du musée d’El Asnam est sans conteste les restes de l’ancienne basilique Saint-Reparatus qui a été édifiée en 324 après J-C, et détruite par un violent tremblement de terre en 475.

En pénétrant à l’intérieur du bâtiment de forme circulaire, le visiteur est transporté vers une autre époque, celle des vestiges, dont des fours à briques, des cercueils en bois de cèdre, des moulins en pierre tronconiques, des lampes funéraires, des poteries, des médailles d’or, d’argent et de bronze, et des tablettes de marbres représentant des autels.

Bas-relief au musée d’El Asnam

Le regard est attiré aussi par le piano qui trône à l’intérieur de l’édifice ramené dans les bagages d’un colon en 1849. On peut admirer également une collection d’armes de guerre constituée de fusils et de lames utilisées durant la colonisation de la vallée du Chélif. Pêle-mêle sont exposés des ustensiles de cuisine, des tapisseries anciennes du sud du pays, des objets usuels en cuir et des tenues traditionnelles de plusieurs régions d’Algérie .

En vérité, le musée El Asnam est une halte obligée pour tous ceux et celles qui s’intéressent à l’histoire de l’Algérie. Certes, la collection muséologique n’est pas très riche comparée à celles qu’abritent les grands musées nationaux, mais le détour vaut la peine.

La poudrière ou « Dar El Baroud », comme appelée en arabe, a été construite en 1847 sur ordre du général Cavaignac dont un buste en bronze est exposé au musée national Abdelmadjid Méziane de Chlef.

C’est au lendemain de l’indépendance que l’idée de faire de ce lieu un musée local a germé. Situé en plein cœur de la ville, pratiquement à quelques mètres de la vieille mosquée, la poudrière est un édifice qui attire le regard par sa forme architecturale atypique et par les matériaux avec lesquels il a été construit. Quoi de mieux donc pour en faire un lieu de mémoire qui rappelle aux Algériens les sombres années de la conquête coloniale qui a vu une armée moderne massacrer des centaines de milliers de civils qui refusaient la soumission et l’esclavage .

Ancienne poudrière pendant l’époque coloniale convertie en musée depuis 1996 , il dispose d’une précieuse collection de vestiges de différents âges.

Les pièces archéologiques présentes à l’intérieur de la poudrière et dans sa petite cour que prolonge l’actuel siège de l’APC de Chlef sont un condensé de l’histoire tumultueuse de la vallée du Chélif. L’une des curiosités du musée d’El Asnam est sans conteste les restes de l’ancienne basilique Saint-Reparatus qui a été édifiée en 324 après J-C, et détruite par un violent tremblement de terre en 475.

En pénétrant à l’intérieur du bâtiment de forme circulaire, le visiteur est transporté vers une autre époque, celle des vestiges, dont des fours à briques, des cercueils en bois de cèdre, des moulins en pierre tronconiques, des lampes funéraires, des poteries, des médailles d’or, d’argent et de bronze, et des tablettes de marbres représentant des autels.

Bas-relief au musée d’El Asnam

Le regard est attiré aussi par le piano qui trône à l’intérieur de l’édifice ramené dans les bagages d’un colon en 1849. On peut admirer également une collection d’armes de guerre constituée de fusils et de lames utilisées durant la colonisation de la vallée du Chélif. Pêle-mêle sont exposés des ustensiles de cuisine, des tapisseries anciennes du sud du pays, des objets usuels en cuir et des tenues traditionnelles de plusieurs régions d’Algérie .

En vérité, le musée El Asnam est une halte obligée pour tous ceux et celles qui s’intéressent à l’histoire de l’Algérie. Certes, la collection muséologique n’est pas très riche comparée à celles qu’abritent les grands musées nationaux, mais le détour vaut la peine.

La poudrière ou « Dar El Baroud », comme appelée en arabe, a été construite en 1847 sur ordre du général Cavaignac dont un buste en bronze est exposé au musée national Abdelmadjid Méziane de Chlef.

C’est au lendemain de l’indépendance que l’idée de faire de ce lieu un musée local a germé. Situé en plein cœur de la ville, pratiquement à quelques mètres de la vieille mosquée, la poudrière est un édifice qui attire le regard par sa forme architecturale atypique et par les matériaux avec lesquels il a été construit. Quoi de mieux donc pour en faire un lieu de mémoire qui rappelle aux Algériens les sombres années de la conquête coloniale qui a vu une armée moderne massacrer des centaines de milliers de civils qui refusaient la soumission et l’esclavage .

Classé dans :

biens culturels,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

Tagué en :

,