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Sidi Yacoub ou Sidi Yacoub Echerif était un saint marabout originaire de Marrakech, au Maroc, qui vécut au début du XVIe siècle. Il est considéré comme une figure importante dans l’histoire de la ville de Blida, en Algérie.
Biographie
Originaire de Marrakech, Sidi Yacoub entreprit un pèlerinage à La Mecque au début du XVIe siècle. Lors de son voyage aller, il fit une halte près de Blida, sur les berges de l’oued el kebir (aujourd’hui connu sous le nom d’Oued Sidi el Kebir). Il y installa son campement dans une prairie surplombant l’oued, utilisant des piquets d’oliviers sauvages pour fixer ses tentes.
Trois ans plus tard, à son retour du pèlerinage, Sidi Yacoub souhaita retrouver l’endroit où il avait campé. Ses éclaireurs découvrirent qu’une forêt d’oliviers avait poussé à l’emplacement exact du campement, les piquets d’oliviers ayant pris racine et grandi pendant son absence.
Interprétant ce phénomène comme un signe divin, Sidi Yacoub décida de rester sur place. Selon la légende, il demanda à ses compagnons de préparer ses funérailles, pressentant sa mort imminente. Il expira dans la nuit et fut inhumé à l’endroit même où il avait campé.
Héritage
Une koubba (mausolée) fut plus tard construite sur le lieu de sépulture de Sidi Yacoub. Ce site devint un lieu de pèlerinage important, attirant des fidèles des montagnes et de toute la plaine environnante.
Le bois d’oliviers entourant la koubba est connu sous le nom de « Bois Sacré des Oliviers ». Il est réputé pour ses arbres centenaires aux formes torturées, symboles de résilience et de spiritualité.
Pendant la période coloniale française, le site fut aménagé en jardin public en 1860, à l’occasion de la visite de Napoléon III à Blida. Il fut alors baptisé « Le Bois Sacré ». Aujourd’hui, le jardin porte le nom de Jardin Mohamed V.
Signification culturelle
Sidi Yacoub est considéré comme l’un des saints patrons de Blida. Son histoire et le site de sa koubba sont profondément ancrés dans le patrimoine culturel et spirituel de la ville. Le bois d’oliviers qui l’entoure est perçu comme un symbole de bénédiction (baraka) pour Blida.
Sidi Yacoub ou Sidi Yacoub Echerif était un saint marabout originaire de Marrakech, au Maroc, qui vécut au début du XVIe siècle. Il est considéré comme une figure importante dans l’histoire de la ville de Blida, en Algérie.
Biographie
Originaire de Marrakech, Sidi Yacoub entreprit un pèlerinage à La Mecque au début du XVIe siècle. Lors de son voyage aller, il fit une halte près de Blida, sur les berges de l’oued el kebir (aujourd’hui connu sous le nom d’Oued Sidi el Kebir). Il y installa son campement dans une prairie surplombant l’oued, utilisant des piquets d’oliviers sauvages pour fixer ses tentes.
Trois ans plus tard, à son retour du pèlerinage, Sidi Yacoub souhaita retrouver l’endroit où il avait campé. Ses éclaireurs découvrirent qu’une forêt d’oliviers avait poussé à l’emplacement exact du campement, les piquets d’oliviers ayant pris racine et grandi pendant son absence.
Interprétant ce phénomène comme un signe divin, Sidi Yacoub décida de rester sur place. Selon la légende, il demanda à ses compagnons de préparer ses funérailles, pressentant sa mort imminente. Il expira dans la nuit et fut inhumé à l’endroit même où il avait campé.
Héritage
Une koubba (mausolée) fut plus tard construite sur le lieu de sépulture de Sidi Yacoub. Ce site devint un lieu de pèlerinage important, attirant des fidèles des montagnes et de toute la plaine environnante.
Le bois d’oliviers entourant la koubba est connu sous le nom de « Bois Sacré des Oliviers ». Il est réputé pour ses arbres centenaires aux formes torturées, symboles de résilience et de spiritualité.
Pendant la période coloniale française, le site fut aménagé en jardin public en 1860, à l’occasion de la visite de Napoléon III à Blida. Il fut alors baptisé « Le Bois Sacré ». Aujourd’hui, le jardin porte le nom de Jardin Mohamed V.
Signification culturelle
Sidi Yacoub est considéré comme l’un des saints patrons de Blida. Son histoire et le site de sa koubba sont profondément ancrés dans le patrimoine culturel et spirituel de la ville. Le bois d’oliviers qui l’entoure est perçu comme un symbole de bénédiction (baraka) pour Blida.
