La région de Beni Snous abrite les ruines de nombreux villages anciens qui attestent une extension beaucoup plus grande des populations notamment avant le xiie siècle.
Al-Bakri cite le village de Tafessra dans sa Description de l’Afrique Septentrionale sous le nom de Tizil, les habitants de la région sont toujours appelés les Azaïls. L’historien espagnol Marmol, en parle au xive siècle dans son ouvrage L’Afrique, tome II : « Presque tous les habitants sont forgerons et ont plusieurs mines de fer dans lesquelles ils travaillent. Les terres alentour abondent en blés et pâturages, mais le principal trafic est le fer que l’on vend à Tlemcen et ailleurs. La ville est fermée par de bonnes et hautes murailles ».
Patrimoine
Comme dans les montagnes pré-sahariennes, les maisons des villages sont de pierre sèche, au flanc des vallées. À Mazzer, village toujours actif, situé à 1 200 mètres, les terrasses des maisons sont percées de cheminées qui permettent le chauffage.
Les villages de Khemis, Beni Achir et d’Ouled Moussa, à l’instar de Taffessera abritent des mosquées-cathédrales anciennes qui ont des minarets en brique. La tradition orale veut que les mosquées des Beni Snous aient été fondées sur ordre d’Abdellah Ben Djafar, neveu du calife Ali et compagnon de Okba Ibn Naf. Celle de Khemis, fait partie des dizaines de mosquées classées dans la wilaya de Tlemcen.
Construite au XIIe siècle dans le domaine de la tribu des Beni Snouss sous le règne des sultans de la dynastie des Zianides, cette mosquée fut édifiée à l’honneur de Abdellah Ben Djafar, neveu du calife Ali ibn Abi Talib. La mosquée se situe plus précisément dans le village de Taferssa.
La région de Beni Snous abrite les ruines de nombreux villages anciens qui attestent une extension beaucoup plus grande des populations notamment avant le xiie siècle.
Al-Bakri cite le village de Tafessra dans sa Description de l’Afrique Septentrionale sous le nom de Tizil, les habitants de la région sont toujours appelés les Azaïls. L’historien espagnol Marmol, en parle au xive siècle dans son ouvrage L’Afrique, tome II : « Presque tous les habitants sont forgerons et ont plusieurs mines de fer dans lesquelles ils travaillent. Les terres alentour abondent en blés et pâturages, mais le principal trafic est le fer que l’on vend à Tlemcen et ailleurs. La ville est fermée par de bonnes et hautes murailles ».
Patrimoine
Comme dans les montagnes pré-sahariennes, les maisons des villages sont de pierre sèche, au flanc des vallées. À Mazzer, village toujours actif, situé à 1 200 mètres, les terrasses des maisons sont percées de cheminées qui permettent le chauffage.
Les villages de Khemis, Beni Achir et d’Ouled Moussa, à l’instar de Taffessera abritent des mosquées-cathédrales anciennes qui ont des minarets en brique. La tradition orale veut que les mosquées des Beni Snous aient été fondées sur ordre d’Abdellah Ben Djafar, neveu du calife Ali et compagnon de Okba Ibn Naf. Celle de Khemis, fait partie des dizaines de mosquées classées dans la wilaya de Tlemcen.
Construite au XIIe siècle dans le domaine de la tribu des Beni Snouss sous le règne des sultans de la dynastie des Zianides, cette mosquée fut édifiée à l’honneur de Abdellah Ben Djafar, neveu du calife Ali ibn Abi Talib. La mosquée se situe plus précisément dans le village de Taferssa.
