Ain Nechma est un site archéologique situé dans la wilaya de Guelma, en Algérie. Il se trouve à environ 5 km au sud-ouest de la ville de Guelma, sur les bords de l’oued Es-Sokhoun, à une altitude de 510 mètres.

Le site s’étend sur une superficie de 15 hectares et a été le théâtre de l’occupation successive de différentes civilisations : numide, phénicienne et romaine. Il correspond à l’antique cité de Thabarbusis.

Découvertes archéologiques

Les premières découvertes sur le site d’Ain Nechma remontent à 1837, lorsque Jean Guyon met au jour les deux premières inscriptions puniques. Entre 1843 et 1845, Adolphe Delamare collecte un plus grand nombre d’inscriptions qu’il publie en 1850. La plupart de ces stèles sont envoyées au Louvre, tandis que d’autres sont conservées dans des lieux tels que le jardin public de Guelma, des collections privées ou le musée de Constantine.

Ces inscriptions, connues sous le nom d' »inscriptions de Guelma », comprennent des dédicaces votives et des épitaphes funéraires. Elles constituent un corpus important pour l’épigraphie punique, en raison de leurs formulations uniques.

En plus des inscriptions, le site a livré des vestiges d’habitations, une huilerie, un réservoir d’eau et une nécropole, témoignant de l’occupation successive de la cité antique. Une inscription datée du IVe siècle après J.-C. atteste que Thabarbusis était alors une cité romaine.

Aujourd’hui, de nouvelles découvertes continuent d’être faites sur le site, notamment lorsque les eaux de pluie découvrent de nouvelles stèles. L’antenne archéologique locale récupère et centralise ces éléments au centre culturel de Bendjerrah.

Ain Nechma est un site archéologique situé dans la wilaya de Guelma, en Algérie. Il se trouve à environ 5 km au sud-ouest de la ville de Guelma, sur les bords de l’oued Es-Sokhoun, à une altitude de 510 mètres.

Le site s’étend sur une superficie de 15 hectares et a été le théâtre de l’occupation successive de différentes civilisations : numide, phénicienne et romaine. Il correspond à l’antique cité de Thabarbusis.

Découvertes archéologiques

Les premières découvertes sur le site d’Ain Nechma remontent à 1837, lorsque Jean Guyon met au jour les deux premières inscriptions puniques. Entre 1843 et 1845, Adolphe Delamare collecte un plus grand nombre d’inscriptions qu’il publie en 1850. La plupart de ces stèles sont envoyées au Louvre, tandis que d’autres sont conservées dans des lieux tels que le jardin public de Guelma, des collections privées ou le musée de Constantine.

Ces inscriptions, connues sous le nom d' »inscriptions de Guelma », comprennent des dédicaces votives et des épitaphes funéraires. Elles constituent un corpus important pour l’épigraphie punique, en raison de leurs formulations uniques.

En plus des inscriptions, le site a livré des vestiges d’habitations, une huilerie, un réservoir d’eau et une nécropole, témoignant de l’occupation successive de la cité antique. Une inscription datée du IVe siècle après J.-C. atteste que Thabarbusis était alors une cité romaine.

Aujourd’hui, de nouvelles découvertes continuent d’être faites sur le site, notamment lorsque les eaux de pluie découvrent de nouvelles stèles. L’antenne archéologique locale récupère et centralise ces éléments au centre culturel de Bendjerrah.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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