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Type : mosquée
Note : 3,8 (75 Vues)
Période : ottomane
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Le Mausolée de Sidi Brahim est un édifice religieux situé à Annaba, en Algérie. Classé patrimoine national en 1992, il a joué un rôle important dans la sauvegarde de l’identité nationale avant et pendant la période coloniale.

Historique

Le mausolée a été construit sur ordre d’Ali Bey, gouverneur de Tunis, en reconnaissance du Cheikh Sidi Brahim Ben Toumi El Merdassi El Hillali, également connu sous le nom de Sidi Brahim, un moudjahid et saint patron de la Tarîqa soufie de la ville d’Annaba.

Sidi Brahim est né en 1585 dans la région de Merdas (aujourd’hui Asfour, wilaya d’El Tarf). Il est venu s’installer à Annaba, accompagné de plusieurs autres saints, pour combattre l’occupation espagnole. Sidi Brahim a érigé sa tente sur les rives de l’oued Bedjima, où il s’est consacré à l’éducation spirituelle jusqu’à son décès en 1676, près du pont romain d’Hippone.

Selon la tradition, le souverain de Tunisie Ali Bey, après avoir été destitué, s’est exilé à Annaba et a été bien accueilli par Sidi Brahim. Lorsque Ali Bey est revenu au pouvoir en Tunisie et a eu un héritier, il a fait construire le mausolée sur le lieu de la tente de Sidi Brahim en signe de reconnaissance.

Le mausolée et ses traditions

Le mausolée de Sidi Brahim est devenu un important lieu de pèlerinage. La coupole, appelée « El Kobba », était un endroit privilégié pour prier, effectuer des rites de circoncision et des défilés de mariées.

Après l’indépendance de l’Algérie, le mausolée a été transformé en mosquée où se déroulent les prières et la récitation du Coran. Dans les années 1980, le mausolée a failli être détruit lors d’un programme d’aménagement de la ville, mais les engins chargés de la démolition sont tombés en panne, permettant de préserver l’édifice.

Le mausolée a fait l’objet de deux opérations de réhabilitation au début des années 2000. Aujourd’hui, il reste un élément important du patrimoine religieux et culturel de la ville d’Annaba, et l’imam du mausolée encourage le développement du tourisme religieux.

Le Mausolée de Sidi Brahim est un édifice religieux situé à Annaba, en Algérie. Classé patrimoine national en 1992, il a joué un rôle important dans la sauvegarde de l’identité nationale avant et pendant la période coloniale.

Historique

Le mausolée a été construit sur ordre d’Ali Bey, gouverneur de Tunis, en reconnaissance du Cheikh Sidi Brahim Ben Toumi El Merdassi El Hillali, également connu sous le nom de Sidi Brahim, un moudjahid et saint patron de la Tarîqa soufie de la ville d’Annaba.

Sidi Brahim est né en 1585 dans la région de Merdas (aujourd’hui Asfour, wilaya d’El Tarf). Il est venu s’installer à Annaba, accompagné de plusieurs autres saints, pour combattre l’occupation espagnole. Sidi Brahim a érigé sa tente sur les rives de l’oued Bedjima, où il s’est consacré à l’éducation spirituelle jusqu’à son décès en 1676, près du pont romain d’Hippone.

Selon la tradition, le souverain de Tunisie Ali Bey, après avoir été destitué, s’est exilé à Annaba et a été bien accueilli par Sidi Brahim. Lorsque Ali Bey est revenu au pouvoir en Tunisie et a eu un héritier, il a fait construire le mausolée sur le lieu de la tente de Sidi Brahim en signe de reconnaissance.

Le mausolée et ses traditions

Le mausolée de Sidi Brahim est devenu un important lieu de pèlerinage. La coupole, appelée « El Kobba », était un endroit privilégié pour prier, effectuer des rites de circoncision et des défilés de mariées.

Après l’indépendance de l’Algérie, le mausolée a été transformé en mosquée où se déroulent les prières et la récitation du Coran. Dans les années 1980, le mausolée a failli être détruit lors d’un programme d’aménagement de la ville, mais les engins chargés de la démolition sont tombés en panne, permettant de préserver l’édifice.

Le mausolée a fait l’objet de deux opérations de réhabilitation au début des années 2000. Aujourd’hui, il reste un élément important du patrimoine religieux et culturel de la ville d’Annaba, et l’imam du mausolée encourage le développement du tourisme religieux.

Classé dans :

biens culturels,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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