Niché dans la wilaya de Jijel, à 7 km au sud de la commune de Settara, le site archéologique d’Aïn Tissillil recèle les vestiges d’une ancienne cité romaine encore largement inexplorée. S’étendant sur environ 8 hectares, ce site offre un aperçu fascinant de la vie dans la Numidie antique.

Localisation et description

Accessible depuis le village d’Agouf, Aïn Tissillil se dévoile progressivement au visiteur. Des alignements de pierres taillées et des murs en bocage émergent du sol, traçant les contours d’anciennes habitations. Une voie centrale semble diviser le site en deux parties distinctes.

Bien que la majeure partie des ruines soit enfouie, on peut distinguer les vestiges de divers monuments, notamment une huilerie et des bains. Des fragments de mosaïques parsèment le site, témoignant de la richesse passée de cette cité.

Importance historique

Aïn Tissillil aurait probablement constitué une étape importante sur la voie romaine reliant Mila (Milev) à Collo (Chullu). Les inscriptions funéraires découvertes sur place révèlent la présence de membres de la tribu Quirina, également attestée dans la confédération de Cirta, suggérant des liens étroits entre ces communautés.

Découvertes épigraphiques

Plusieurs stèles funéraires ont été mises au jour, offrant de précieuses informations sur les habitants de la cité :

L’épitaphe de Marcus Clodius, un centenaire de la tribu Quirina
La stèle de Quintus Julius Maximinus, décédé à 45 ans
L’inscription dédiée à Caius Julius Felix, mort à 80 ans
La pierre tombale de Fabia Procula, ayant vécu 71 ans

Niché dans la wilaya de Jijel, à 7 km au sud de la commune de Settara, le site archéologique d’Aïn Tissillil recèle les vestiges d’une ancienne cité romaine encore largement inexplorée. S’étendant sur environ 8 hectares, ce site offre un aperçu fascinant de la vie dans la Numidie antique.

Localisation et description

Accessible depuis le village d’Agouf, Aïn Tissillil se dévoile progressivement au visiteur. Des alignements de pierres taillées et des murs en bocage émergent du sol, traçant les contours d’anciennes habitations. Une voie centrale semble diviser le site en deux parties distinctes.

Bien que la majeure partie des ruines soit enfouie, on peut distinguer les vestiges de divers monuments, notamment une huilerie et des bains. Des fragments de mosaïques parsèment le site, témoignant de la richesse passée de cette cité.

Importance historique

Aïn Tissillil aurait probablement constitué une étape importante sur la voie romaine reliant Mila (Milev) à Collo (Chullu). Les inscriptions funéraires découvertes sur place révèlent la présence de membres de la tribu Quirina, également attestée dans la confédération de Cirta, suggérant des liens étroits entre ces communautés.

Découvertes épigraphiques

Plusieurs stèles funéraires ont été mises au jour, offrant de précieuses informations sur les habitants de la cité :

L’épitaphe de Marcus Clodius, un centenaire de la tribu Quirina
La stèle de Quintus Julius Maximinus, décédé à 45 ans
L’inscription dédiée à Caius Julius Felix, mort à 80 ans
La pierre tombale de Fabia Procula, ayant vécu 71 ans

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024