Tigava Castra et Tigava Municipium sont deux sites romains antiques situés sur les deux rives du Chelif, à quelques kilomètres à l’ouest de l’actuelle ville d’El Attaf, dans la wilaya d’Aïn Defla, en Algérie. Le toponyme, probablement d’origine berbère, signifie « incendié » avec des racines lexicales telles que Tigava, Tiganda, tigauda ou tigaba. Le nom du site apparaît sous différentes orthographes sur des milliaires, chez Pline (Tigavae), chez le géographe Ptolémée, dans l’Itinéraire d’Antonin, et chez Ammien Marcellin, ainsi que dans la passion de Typasius.

Au IIe siècle, Tigava est un élément du limes africain organisé sous les Antonins. Une route traverse l’arrière-pays de la Maurétanie Césarienne, passant par Castellum Tingitanum (El Asnam), Tigava, Rapidum, Auzia (Aumale), et rejoignant la Numidie via Sitifis (Sétif) et Cuicul (Djémila). Tigava est également le lieu du martyre de saint Tipasius (mort vers 297) en Maurétanie Césarienne.

Vestiges du site

Parmi les vestiges, seul un aqueduc subsiste de l’antique Tigava Municipium. Cet ouvrage hydraulique, datant probablement du 1er siècle après J.C., était essentiel pour l’alimentation en eau et l’irrigation des terres agricoles de la plaine du Chelif. L’aqueduc, construit en lits de briques et de blocages superposés, mesure 1,16 m de largeur et subsiste à une hauteur de 3 m. Il commence du côté nord-est (Ain Tamdouit dans la commune de Tacheta) et s’étend sur environ un kilomètre vers le sud-ouest jusqu’à un réservoir cimenté de 10,30 m sur 7 m, avec trois ouvertures.

En mauvais état de conservation, l’aqueduc a nécessité des mesures de préservation. Après le classement du monument, la direction de la culture de la wilaya d’Ain Defla a mené une opération d’aménagement et de restauration, incluant l’installation de clôtures, la restauration des aqueducs avec des matériaux compatibles, et la mise en place de fiches techniques pour identifier le monument.

Tigava Castra et Tigava Municipium sont deux sites romains antiques situés sur les deux rives du Chelif, à quelques kilomètres à l’ouest de l’actuelle ville d’El Attaf, dans la wilaya d’Aïn Defla, en Algérie. Le toponyme, probablement d’origine berbère, signifie « incendié » avec des racines lexicales telles que Tigava, Tiganda, tigauda ou tigaba. Le nom du site apparaît sous différentes orthographes sur des milliaires, chez Pline (Tigavae), chez le géographe Ptolémée, dans l’Itinéraire d’Antonin, et chez Ammien Marcellin, ainsi que dans la passion de Typasius.

Au IIe siècle, Tigava est un élément du limes africain organisé sous les Antonins. Une route traverse l’arrière-pays de la Maurétanie Césarienne, passant par Castellum Tingitanum (El Asnam), Tigava, Rapidum, Auzia (Aumale), et rejoignant la Numidie via Sitifis (Sétif) et Cuicul (Djémila). Tigava est également le lieu du martyre de saint Tipasius (mort vers 297) en Maurétanie Césarienne.

Vestiges du site

Parmi les vestiges, seul un aqueduc subsiste de l’antique Tigava Municipium. Cet ouvrage hydraulique, datant probablement du 1er siècle après J.C., était essentiel pour l’alimentation en eau et l’irrigation des terres agricoles de la plaine du Chelif. L’aqueduc, construit en lits de briques et de blocages superposés, mesure 1,16 m de largeur et subsiste à une hauteur de 3 m. Il commence du côté nord-est (Ain Tamdouit dans la commune de Tacheta) et s’étend sur environ un kilomètre vers le sud-ouest jusqu’à un réservoir cimenté de 10,30 m sur 7 m, avec trois ouvertures.

En mauvais état de conservation, l’aqueduc a nécessité des mesures de préservation. Après le classement du monument, la direction de la culture de la wilaya d’Ain Defla a mené une opération d’aménagement et de restauration, incluant l’installation de clôtures, la restauration des aqueducs avec des matériaux compatibles, et la mise en place de fiches techniques pour identifier le monument.

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sites archéologiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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