La mosquée El Hanafi, également connue sous le nom de mosquée Hanafi Torki ou mosquée de l’Imam Mustapha Stambouli, est un édifice religieux historique situé à Blida, en Algérie. Construite en 1750 pendant la période ottomane, elle représente un important témoignage de l’architecture islamique dans la région.

Histoire

La mosquée fut érigée en 1750 par les Ottomans pour permettre la pratique du rite hanafite, alors dominant dans l’Empire ottoman. Cependant, au fil du temps, la mosquée a adopté le rite malékite, plus répandu dans le Maghreb arabe.

En 1828, le Dey Hussein Pacha a contribué à la restauration de la mosquée, comme en témoignent des inscriptions en turc ottoman à l’intérieur de l’édifice. La mosquée a également subi des dommages lors du séisme de 1825 qui a dévasté une grande partie de Blida.

Architecture

Extérieur

La façade de la mosquée est caractérisée par une entrée principale encadrée de deux grandes fenêtres, qui ont été transformées en portes supplémentaires pour accueillir un nombre croissant de fidèles. Le minaret, d’une hauteur de 35 mètres, présente une forme octogonale similaire à celui de la mosquée Essafir d’Alger.

Intérieur

La salle de prière principale est de forme rectangulaire et comprend quatre allées divisées par trois rangées de cinq colonnes chacune. Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux de style hammadite. Les arcs sont de style brisé, typique de l’architecture islamique.

La mosquée peut accueillir environ 400 fidèles. Une salle de prière supplémentaire a été aménagée pour répondre à l’affluence croissante.

Décoration

La décoration de la mosquée est relativement sobre, dans le pur style islamique. L’ornementation principale se trouve au-dessus du cadre de la porte d’origine, composée de carreaux de faïence verts et blancs. À l’intérieur, on trouve des inscriptions en turc ottoman datant de 1828, louant la contribution du Dey Hussein Pacha à la restauration des mosquées de la ville.

La salle des ablutions est ornée d’un jet d’eau en marbre en son centre.

Conservation

Malgré son importance historique, la mosquée El Hanafi a subi de nombreuses modifications au fil des ans, notamment suite au séisme de 1825. L’Agence nationale d’archéologie et de protection des sites et monuments historiques a exprimé des inquiétudes quant aux normes de restauration appliquées à cet édifice historique.

La mosquée El Hanafi, également connue sous le nom de mosquée Hanafi Torki ou mosquée de l’Imam Mustapha Stambouli, est un édifice religieux historique situé à Blida, en Algérie. Construite en 1750 pendant la période ottomane, elle représente un important témoignage de l’architecture islamique dans la région.

Histoire

La mosquée fut érigée en 1750 par les Ottomans pour permettre la pratique du rite hanafite, alors dominant dans l’Empire ottoman. Cependant, au fil du temps, la mosquée a adopté le rite malékite, plus répandu dans le Maghreb arabe.

En 1828, le Dey Hussein Pacha a contribué à la restauration de la mosquée, comme en témoignent des inscriptions en turc ottoman à l’intérieur de l’édifice. La mosquée a également subi des dommages lors du séisme de 1825 qui a dévasté une grande partie de Blida.

Architecture

Extérieur

La façade de la mosquée est caractérisée par une entrée principale encadrée de deux grandes fenêtres, qui ont été transformées en portes supplémentaires pour accueillir un nombre croissant de fidèles. Le minaret, d’une hauteur de 35 mètres, présente une forme octogonale similaire à celui de la mosquée Essafir d’Alger.

Intérieur

La salle de prière principale est de forme rectangulaire et comprend quatre allées divisées par trois rangées de cinq colonnes chacune. Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux de style hammadite. Les arcs sont de style brisé, typique de l’architecture islamique.

La mosquée peut accueillir environ 400 fidèles. Une salle de prière supplémentaire a été aménagée pour répondre à l’affluence croissante.

Décoration

La décoration de la mosquée est relativement sobre, dans le pur style islamique. L’ornementation principale se trouve au-dessus du cadre de la porte d’origine, composée de carreaux de faïence verts et blancs. À l’intérieur, on trouve des inscriptions en turc ottoman datant de 1828, louant la contribution du Dey Hussein Pacha à la restauration des mosquées de la ville.

La salle des ablutions est ornée d’un jet d’eau en marbre en son centre.

Conservation

Malgré son importance historique, la mosquée El Hanafi a subi de nombreuses modifications au fil des ans, notamment suite au séisme de 1825. L’Agence nationale d’archéologie et de protection des sites et monuments historiques a exprimé des inquiétudes quant aux normes de restauration appliquées à cet édifice historique.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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