El Menia  ou  El Ménéa  (anciennement  El-Goléa ) (en arabe : المنيعة, en tamazight: Tewrirt) est une commune de la wilaya d’El Meniaa en Algérie située à 267  km  au sud-ouest de Ghardaïa.

Toponymie

Vue sur la commue, la palmeraie et le début des dunes.

Le nom du village منيعة ( manīʿa ) signifie imprenable, inattaquable, inviolable.

El Goléa était le nom donné à la ville avant l’indépendance de l’Algérie. Elle a conservé ce nom dans les premières décennies de l’indépendance.  El Goléa  est la déformation du nom  El-Kalaa , un mot arabe qui signifie la « forteresse ».

En tamazight, elle était appelée  Taourirt  qui veut dire colline, par référence au site du ksar.

Histoire

La tombe de Charles de Foucauld à El Menia.

Le vieux ksar d’El Menia a été construit au  X  siècle par les Berbères Zénètes venus de la région de Gourara. Des commerçants ibadites ont également habité le ksar, et enfin les Châamba  Lemmadhi  l’ont occupé du  XVI  siècle jusqu’à la conquête française.

Selon la légende, une femme berbère, Mebarka Bent El Khas, avait été nommée reine du ksar. Dans le passé, ce ksar constituait un relais commercial pour les tribus dans le Sahara. Le ksar a été abandonné dès avant la guerre d’indépendance algérienne.

Patrimoine

Le ksar d’El Menia est classé patrimoine national depuis 1995, il est bâti sur une colline de forme pyramidale qui domine toute la palmeraie. Il se compose de trois parties ; la première partie se trouve au pied de la colline ; elle est destinée aux caravanes de passage et aux visiteurs. La seconde partie, aussi appelée  Casbah , est la plus importante, elle était occupée par une grande majorité de la population. Les tours de contrôle se dressent sur une hauteur qui domine les vallées.

El Menia abrite l’église Saint-Joseph et la tombe de Charles de Foucauld, et de nombreuses koubbas et de roses des sables.

La commune possède également un gisement préhistorique.

Le vieux ksar.

Le vieux ksar.

Une koubba dans la commune.

Une koubba dans la commune.

Église Saint-Joseph

Église Saint-Joseph

Ruines du vieux ksar.

Ruines du vieux ksar.

Personnalités liées à El Menia

  • Zergat Hadda, femme d’affaires algérienne, propriétaire de la marque des eaux minérales (El-Goléa) y est née en 1951.
  • Charles de Foucauld, père missionnaire, mort en 1916 et d’abord enterré à Tamanrasset. Sa dépouille a été transportée à El Goléa en 1948. Il repose au petit cimetière chrétien de Saint-Joseph, à côté d’une grande église surnommée la ‘Cathédrale du désert’. Il dessina aussi cette oasis, comme on peut le voir dans sa  Vue d’El-Goléa  ( ), conservé à la Bibliothèque nationale de France.
  • Jean Dubuffet, peintre de l’art brut, y a séjourné à trois reprises entre 1947 et 1949 car il était intéressé par l’art berbère.
  • François Augiéras, écrivain, y séjourne en 1948 auprès de son oncle Marcel Augiéras, militaire colonial en retraite. Il s’inspire de ce séjour pour écrire  Le Vieillard et l’Enfant , qui sera publié aux Éditions de Minuit, en 1954, sous le pseudonyme d’Abdallah Chaamba. El Goléa forme le cadre de ce roman à caractère initiatique.
  • Nasreddine Degga, artiste, humoriste et imitateur y est né en 1961.
  • Le père de Yacine Brahimi est issu de cette localité.

El Menia  ou  El Ménéa  (anciennement  El-Goléa ) (en arabe : المنيعة, en tamazight: Tewrirt) est une commune de la wilaya d’El Meniaa en Algérie située à 267  km  au sud-ouest de Ghardaïa.

Toponymie

Vue sur la commue, la palmeraie et le début des dunes.

Le nom du village منيعة ( manīʿa ) signifie imprenable, inattaquable, inviolable.

El Goléa était le nom donné à la ville avant l’indépendance de l’Algérie. Elle a conservé ce nom dans les premières décennies de l’indépendance.  El Goléa  est la déformation du nom  El-Kalaa , un mot arabe qui signifie la « forteresse ».

En tamazight, elle était appelée  Taourirt  qui veut dire colline, par référence au site du ksar.

Histoire

La tombe de Charles de Foucauld à El Menia.

Le vieux ksar d’El Menia a été construit au  X  siècle par les Berbères Zénètes venus de la région de Gourara. Des commerçants ibadites ont également habité le ksar, et enfin les Châamba  Lemmadhi  l’ont occupé du  XVI  siècle jusqu’à la conquête française.

Selon la légende, une femme berbère, Mebarka Bent El Khas, avait été nommée reine du ksar. Dans le passé, ce ksar constituait un relais commercial pour les tribus dans le Sahara. Le ksar a été abandonné dès avant la guerre d’indépendance algérienne.

Patrimoine

Le ksar d’El Menia est classé patrimoine national depuis 1995, il est bâti sur une colline de forme pyramidale qui domine toute la palmeraie. Il se compose de trois parties ; la première partie se trouve au pied de la colline ; elle est destinée aux caravanes de passage et aux visiteurs. La seconde partie, aussi appelée  Casbah , est la plus importante, elle était occupée par une grande majorité de la population. Les tours de contrôle se dressent sur une hauteur qui domine les vallées.

El Menia abrite l’église Saint-Joseph et la tombe de Charles de Foucauld, et de nombreuses koubbas et de roses des sables.

La commune possède également un gisement préhistorique.

Le vieux ksar.

Le vieux ksar.

Une koubba dans la commune.

Une koubba dans la commune.

Église Saint-Joseph

Église Saint-Joseph

Ruines du vieux ksar.

Ruines du vieux ksar.

Personnalités liées à El Menia

  • Zergat Hadda, femme d’affaires algérienne, propriétaire de la marque des eaux minérales (El-Goléa) y est née en 1951.
  • Charles de Foucauld, père missionnaire, mort en 1916 et d’abord enterré à Tamanrasset. Sa dépouille a été transportée à El Goléa en 1948. Il repose au petit cimetière chrétien de Saint-Joseph, à côté d’une grande église surnommée la ‘Cathédrale du désert’. Il dessina aussi cette oasis, comme on peut le voir dans sa  Vue d’El-Goléa  ( ), conservé à la Bibliothèque nationale de France.
  • Jean Dubuffet, peintre de l’art brut, y a séjourné à trois reprises entre 1947 et 1949 car il était intéressé par l’art berbère.
  • François Augiéras, écrivain, y séjourne en 1948 auprès de son oncle Marcel Augiéras, militaire colonial en retraite. Il s’inspire de ce séjour pour écrire  Le Vieillard et l’Enfant , qui sera publié aux Éditions de Minuit, en 1954, sous le pseudonyme d’Abdallah Chaamba. El Goléa forme le cadre de ce roman à caractère initiatique.
  • Nasreddine Degga, artiste, humoriste et imitateur y est né en 1961.
  • Le père de Yacine Brahimi est issu de cette localité.

Classé dans :

biens culturels,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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