Le Mausolée de Cédias est un monument funéraire romain datant du IIIe siècle, situé dans la région d’Henchir, actuellement connue sous le nom de village d’Ouled Azzeddine, dans la commune d’El Mahmel, à environ 5 km à l’ouest de la ville de Khenchela (anciennement Mascula) en Algérie.

Description

Le mausolée se distingue par son architecture, qui s’apparente à celle de Carthage. Il s’élève à une hauteur d’environ 7 mètres, avec un socle dépassant les 4 m². Sa structure est hexagonale, mesurant 2,18 m de côté, et repose sur deux degrés. Le monument présente les caractéristiques suivantes :

  • Une petite baie entourée d’un cadre sur la face nord, située à la hauteur de la deuxième assise au-dessus de la moulure de base.
  • Deux épitaphes gravées sur la face orientale, juste en dessous de la corniche, dont l’une semble faire référence à un magistrat municipal.
  • Une loge à l’étage, avec des murs sur trois côtés, précédés de deux pilastres.
  • Deux colonnes formant la façade à l’est, avec des fûts cannelés en bas et tors en haut, surmontés de chapiteaux d’ordre corinthien.
  • Un entablement couronnant la loge, composé d’une frise architravée et d’une corniche.
  • Trois cercles sur la frise de la façade, dont l’un contenant une étoile et un autre une petite figure en relief avec les bras écartés.

Des pierres gravées en épigraphie latine et des formes géométriques distinctives ont été trouvées aux alentours de l’édifice.

Histoire

À l’origine, ce monument était le tombeau d’un noble de la ville romaine de Cédias, qui y fut inhumé avec sa famille, comme en témoigne l’épigraphie latine au sommet de l’édifice.

Le site de Cédias a joué un rôle important dans l’histoire de la région :

  • Une inscription dédiée aux empereurs Dioclétien et Maximien mentionne la « respublica Cediensium », confirmant que la cité avait le statut de municipe ou de colonie entre 286 et 305.
  • La ville fut le théâtre d’affrontements entre catholiques et donatistes en Numidie.
  • Des inscriptions chrétiennes ont été découvertes sur le site, dont une dédicace d’un sanctuaire par un évêque nommé Secundus.

Études archéologiques

Le monument a été décrit par plusieurs archéologues français au XIXe siècle, notamment par Stéphane Gsell dans son ouvrage « Monuments antiques de l’Algérie » publié en 1911.

Le Mausolée de Cédias est un monument funéraire romain datant du IIIe siècle, situé dans la région d’Henchir, actuellement connue sous le nom de village d’Ouled Azzeddine, dans la commune d’El Mahmel, à environ 5 km à l’ouest de la ville de Khenchela (anciennement Mascula) en Algérie.

Description

Le mausolée se distingue par son architecture, qui s’apparente à celle de Carthage. Il s’élève à une hauteur d’environ 7 mètres, avec un socle dépassant les 4 m². Sa structure est hexagonale, mesurant 2,18 m de côté, et repose sur deux degrés. Le monument présente les caractéristiques suivantes :

  • Une petite baie entourée d’un cadre sur la face nord, située à la hauteur de la deuxième assise au-dessus de la moulure de base.
  • Deux épitaphes gravées sur la face orientale, juste en dessous de la corniche, dont l’une semble faire référence à un magistrat municipal.
  • Une loge à l’étage, avec des murs sur trois côtés, précédés de deux pilastres.
  • Deux colonnes formant la façade à l’est, avec des fûts cannelés en bas et tors en haut, surmontés de chapiteaux d’ordre corinthien.
  • Un entablement couronnant la loge, composé d’une frise architravée et d’une corniche.
  • Trois cercles sur la frise de la façade, dont l’un contenant une étoile et un autre une petite figure en relief avec les bras écartés.

Des pierres gravées en épigraphie latine et des formes géométriques distinctives ont été trouvées aux alentours de l’édifice.

Histoire

À l’origine, ce monument était le tombeau d’un noble de la ville romaine de Cédias, qui y fut inhumé avec sa famille, comme en témoigne l’épigraphie latine au sommet de l’édifice.

Le site de Cédias a joué un rôle important dans l’histoire de la région :

  • Une inscription dédiée aux empereurs Dioclétien et Maximien mentionne la « respublica Cediensium », confirmant que la cité avait le statut de municipe ou de colonie entre 286 et 305.
  • La ville fut le théâtre d’affrontements entre catholiques et donatistes en Numidie.
  • Des inscriptions chrétiennes ont été découvertes sur le site, dont une dédicace d’un sanctuaire par un évêque nommé Secundus.

Études archéologiques

Le monument a été décrit par plusieurs archéologues français au XIXe siècle, notamment par Stéphane Gsell dans son ouvrage « Monuments antiques de l’Algérie » publié en 1911.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024