Le camp d’El Djorf était un camp de détention colonial français situé dans la commune d’Ouled Derradj, wilaya de M’sila, en Algérie. Construit en 1955, un an après le déclenchement de la guerre d’Algérie, il servait de lieu d’emprisonnement et de torture pour les militants nationalistes et les moudjahidine durant la guerre de libération algérienne.

Histoire

Le camp d’El Djorf a été construit par les autorités coloniales françaises dans un endroit isolé, à l’écart des pistes et des voies routières, à l’exception de l’actuelle Route nationale n° 40 qui était contrôlée par l’armée d’occupation. Cette situation rendait toute tentative d’évasion pratiquement impossible.

Pendant la guerre d’Algérie, le camp a servi à la détention de nombreux militants nationalistes et moudjahidine, y compris des hauts responsables de l’Armée de libération nationale comme Slimane Amirat.

Structure

Le camp était composé d’environ 50 à 100 cellules construites avec des murs en « toub » (brique de terre crue) et des parpaings en argile. Ces cellules servaient à la détention et à la torture des prisonniers.

Après l’indépendance

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le camp a été largement abandonné. Au fil des années, certaines cellules ont été occupées par des familles locales à la recherche de logements, ce qui a contribué à la dégradation du site.

Projet de réhabilitation

En 2011, une enveloppe de 50 millions de dinars a été débloquée pour réaménager le camp d’El Djorf en vue de sa transformation en musée d’Histoire. Ce projet vise à restaurer les cellules et à préserver l’architecture originale de cette construction militaire, tout en relogeant les familles qui y habitent.

Dans la culture

Le camp d’El Djorf a été représenté dans le film « Le vent des Aurès » du cinéaste algérien Mohammed Lakhdar-Hamina, originaire de la région. Cette œuvre cinématographique constitue l’une des rares représentations visuelles du camp dans son état d’origine.

État actuel

Malgré les efforts de réhabilitation, qui ont inclus la restauration de quelques cellules et l’installation de clôtures, une grande partie du site reste en ruines. Les autorités locales et les associations de moudjahidine continuent de plaider pour une restauration complète du camp afin de préserver ce témoignage important de l’histoire de la guerre d’Algérie pour les générations futures.

Le camp d’El Djorf était un camp de détention colonial français situé dans la commune d’Ouled Derradj, wilaya de M’sila, en Algérie. Construit en 1955, un an après le déclenchement de la guerre d’Algérie, il servait de lieu d’emprisonnement et de torture pour les militants nationalistes et les moudjahidine durant la guerre de libération algérienne.

Histoire

Le camp d’El Djorf a été construit par les autorités coloniales françaises dans un endroit isolé, à l’écart des pistes et des voies routières, à l’exception de l’actuelle Route nationale n° 40 qui était contrôlée par l’armée d’occupation. Cette situation rendait toute tentative d’évasion pratiquement impossible.

Pendant la guerre d’Algérie, le camp a servi à la détention de nombreux militants nationalistes et moudjahidine, y compris des hauts responsables de l’Armée de libération nationale comme Slimane Amirat.

Structure

Le camp était composé d’environ 50 à 100 cellules construites avec des murs en « toub » (brique de terre crue) et des parpaings en argile. Ces cellules servaient à la détention et à la torture des prisonniers.

Après l’indépendance

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le camp a été largement abandonné. Au fil des années, certaines cellules ont été occupées par des familles locales à la recherche de logements, ce qui a contribué à la dégradation du site.

Projet de réhabilitation

En 2011, une enveloppe de 50 millions de dinars a été débloquée pour réaménager le camp d’El Djorf en vue de sa transformation en musée d’Histoire. Ce projet vise à restaurer les cellules et à préserver l’architecture originale de cette construction militaire, tout en relogeant les familles qui y habitent.

Dans la culture

Le camp d’El Djorf a été représenté dans le film « Le vent des Aurès » du cinéaste algérien Mohammed Lakhdar-Hamina, originaire de la région. Cette œuvre cinématographique constitue l’une des rares représentations visuelles du camp dans son état d’origine.

État actuel

Malgré les efforts de réhabilitation, qui ont inclus la restauration de quelques cellules et l’installation de clôtures, une grande partie du site reste en ruines. Les autorités locales et les associations de moudjahidine continuent de plaider pour une restauration complète du camp afin de préserver ce témoignage important de l’histoire de la guerre d’Algérie pour les générations futures.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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