Djenane Lakhdar, situé parmi les maisons de campagne (diar el Fahs) de l’époque ottomane, est un domaine remarquable dont la construction remonte à 1800-1820. Ce domaine abrite plusieurs demeures, dont le Palais Djanan Lakhdar, un monument qui reproduit fidèlement les formes des douérate de l’antique Casbah. Ce palais est un véritable labyrinthe de petites ghoraf (pièces), disposées sur un foqani (premier palier) et un sous-sol. L’accès se fait par une s’qifa (atrium), qui s’ouvre sur ce qu’on appelle ouast eddar. Le palais est orné d’une dentellière de stuc qui décore harmonieusement l’intégralité des portes, témoignant du cachet des créateurs d’exception. La terrasse, ou el-s’tah, est protégée par une verrière coulissante, bien que celle-ci soit aujourd’hui rongée par la corrosion. Réaménagé en 1843, le palais se trouve au cœur d’un vaste espace de verdure, agrémenté d’un jet d’eau, d’une fontaine et d’étables. Initialement, il appartenait à Ahmed Ben Mohamed Ben Zouaoui, originaire de Médéa. Par la suite, les biens fonciers, les terres et les immeubles sont passés aux mains du dignitaire turc Hafiz Dahmane Ben Ahmed, avant d’être acquis par une riche famille de vignerons, celle de Frédéric Lung, originaire de Saint-Dié en France. À cette époque, Djenane Lakhdar s’étendait sur 11 hectares, couvrant une zone allant des habitations d’El Hamma à celles d’El Madania, en passant par Ruisseau. En 1954, la veuve Lung légua le palais à la Croix-Rouge. Plus tard, il devint la demeure de l’écrivain Mouloud Feraoun, jusqu’à son assassinat en 1962. Au lendemain de l’indépendance, en 1963, le palais fut élevé par décret au rang de maison d’hôte de la présidence de la République, un statut qu’il conserva jusqu’en 1980.

Djenane Lakhdar, situé parmi les maisons de campagne (diar el Fahs) de l’époque ottomane, est un domaine remarquable dont la construction remonte à 1800-1820. Ce domaine abrite plusieurs demeures, dont le Palais Djanan Lakhdar, un monument qui reproduit fidèlement les formes des douérate de l’antique Casbah. Ce palais est un véritable labyrinthe de petites ghoraf (pièces), disposées sur un foqani (premier palier) et un sous-sol. L’accès se fait par une s’qifa (atrium), qui s’ouvre sur ce qu’on appelle ouast eddar. Le palais est orné d’une dentellière de stuc qui décore harmonieusement l’intégralité des portes, témoignant du cachet des créateurs d’exception. La terrasse, ou el-s’tah, est protégée par une verrière coulissante, bien que celle-ci soit aujourd’hui rongée par la corrosion. Réaménagé en 1843, le palais se trouve au cœur d’un vaste espace de verdure, agrémenté d’un jet d’eau, d’une fontaine et d’étables. Initialement, il appartenait à Ahmed Ben Mohamed Ben Zouaoui, originaire de Médéa. Par la suite, les biens fonciers, les terres et les immeubles sont passés aux mains du dignitaire turc Hafiz Dahmane Ben Ahmed, avant d’être acquis par une riche famille de vignerons, celle de Frédéric Lung, originaire de Saint-Dié en France. À cette époque, Djenane Lakhdar s’étendait sur 11 hectares, couvrant une zone allant des habitations d’El Hamma à celles d’El Madania, en passant par Ruisseau. En 1954, la veuve Lung légua le palais à la Croix-Rouge. Plus tard, il devint la demeure de l’écrivain Mouloud Feraoun, jusqu’à son assassinat en 1962. Au lendemain de l’indépendance, en 1963, le palais fut élevé par décret au rang de maison d’hôte de la présidence de la République, un statut qu’il conserva jusqu’en 1980.

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biens culturels,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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