L’aqueduc de Toudja est un ouvrage hydraulique romain construit pour alimenter en eau la ville antique de Saldae (actuelle Béjaïa) en Algérie. Cet aqueduc, long de 16,5 km, captait l’eau de la source de Toudja sur le flanc du massif de Tadart Aghbalou, à l’ouest de Saldae.

Histoire

Construction

La construction de l’aqueduc est liée à la fondation de la Colonia Julia Augusta Saldensium Septimana Immunis par l’empereur romain Octave en 27-26 avant J.C. Cette colonie était destinée aux vétérans de la Legio VII Augusta.

Une célèbre inscription découverte à Lambèse fournit des informations sur les difficultés rencontrées lors du creusement du canal pour le passage de l’aqueduc. Selon les nouvelles interprétations, la première intervention aurait eu lieu vers 137 apr. J.-C. et se serait limitée à une étude de faisabilité. Les travaux auraient duré de 4 à 6 ans.

Contrairement aux thèses traditionnelles qui attribuaient la construction entière à la main-d’œuvre militaire, il semblerait que le rôle de l’armée se soit limité à la mise à disposition d’un technicien de haut niveau, le géomètre Nonius Datus.

Description technique

Le tracé de l’aqueduc commence à la source d’Ainseur (l’actuelle source de Toudja). Il contourne le petit massif de Breroudj pour atteindre le col de Tihnaine, où se trouve un pont-aqueduc remarquable. Ensuite, il suit presque constamment le tracé de l’actuelle route dite « des crêtes », qui semble avoir repris le tracé de l’ancienne route romaine.

L’aqueduc passe par plusieurs points notables :

  1. Ifran
  2. Ighil Lahbel, où se trouve un tunnel célèbre
  3. El-Djenan
  4. Sidi Meftah
  5. Imoula
  6. Adrar Oufarnou
  7. Fort Clausel
  8. Sidi Mhamed Amokran

Il aboutit finalement aux grandes citernes du Camp supérieur de Saldae.

La canalisation (specus) présente plusieurs formes de section : carrée, circulaire et ovoïde. Les techniques de construction et les matériaux varient légèrement, probablement en raison de réutilisations et de réparations effectuées par les Hammadites et leurs successeurs.

Le tracé de l’aqueduc suit autant que possible les courbes de niveau, tout en maintenant une pente plus ou moins constante pour éviter les fortes pressions sur la structure de la canalisation.

Vestiges

Plusieurs éléments de l’aqueduc sont encore visibles aujourd’hui, notamment :

  • Le pont-aqueduc de Tibnaine, dont on peut encore observer les piliers et les pierres de retombée des arcs.
  • Le tunnel d’Ighil Lahbel, qui porte une inscription datée de 1895.
  • Des sections de la canalisation à divers endroits le long du tracé.

L’aqueduc de Toudja est un ouvrage hydraulique romain construit pour alimenter en eau la ville antique de Saldae (actuelle Béjaïa) en Algérie. Cet aqueduc, long de 16,5 km, captait l’eau de la source de Toudja sur le flanc du massif de Tadart Aghbalou, à l’ouest de Saldae.

Histoire

Construction

La construction de l’aqueduc est liée à la fondation de la Colonia Julia Augusta Saldensium Septimana Immunis par l’empereur romain Octave en 27-26 avant J.C. Cette colonie était destinée aux vétérans de la Legio VII Augusta.

Une célèbre inscription découverte à Lambèse fournit des informations sur les difficultés rencontrées lors du creusement du canal pour le passage de l’aqueduc. Selon les nouvelles interprétations, la première intervention aurait eu lieu vers 137 apr. J.-C. et se serait limitée à une étude de faisabilité. Les travaux auraient duré de 4 à 6 ans.

Contrairement aux thèses traditionnelles qui attribuaient la construction entière à la main-d’œuvre militaire, il semblerait que le rôle de l’armée se soit limité à la mise à disposition d’un technicien de haut niveau, le géomètre Nonius Datus.

Description technique

Le tracé de l’aqueduc commence à la source d’Ainseur (l’actuelle source de Toudja). Il contourne le petit massif de Breroudj pour atteindre le col de Tihnaine, où se trouve un pont-aqueduc remarquable. Ensuite, il suit presque constamment le tracé de l’actuelle route dite « des crêtes », qui semble avoir repris le tracé de l’ancienne route romaine.

L’aqueduc passe par plusieurs points notables :

  1. Ifran
  2. Ighil Lahbel, où se trouve un tunnel célèbre
  3. El-Djenan
  4. Sidi Meftah
  5. Imoula
  6. Adrar Oufarnou
  7. Fort Clausel
  8. Sidi Mhamed Amokran

Il aboutit finalement aux grandes citernes du Camp supérieur de Saldae.

La canalisation (specus) présente plusieurs formes de section : carrée, circulaire et ovoïde. Les techniques de construction et les matériaux varient légèrement, probablement en raison de réutilisations et de réparations effectuées par les Hammadites et leurs successeurs.

Le tracé de l’aqueduc suit autant que possible les courbes de niveau, tout en maintenant une pente plus ou moins constante pour éviter les fortes pressions sur la structure de la canalisation.

Vestiges

Plusieurs éléments de l’aqueduc sont encore visibles aujourd’hui, notamment :

  • Le pont-aqueduc de Tibnaine, dont on peut encore observer les piliers et les pierres de retombée des arcs.
  • Le tunnel d’Ighil Lahbel, qui porte une inscription datée de 1895.
  • Des sections de la canalisation à divers endroits le long du tracé.

Classé dans :

monuments historiques,

Dernière mise à jour : 27 septembre 2024

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