De la Grande Mosquée d’Agadir, fondée en 790 H / 1387 J.-C. par Idris Ier, ne subsistent que quelques traces de murs, mis au jour lors de fouilles archéologiques récentes, ainsi que le minaret, dont la construction est attribuée à Yaghmoracen. Cette Grande Mosquée cessa d’être fréquentée au fur et à mesure que la ville se déplaçait vers l’ouest et que se développait la ville de Tagrart (noyau de l’actuel Tlemcen), fondée par les Almoravides un peu à l’ouest d’Agadir, qui en devint rapidement une sorte de banlieue. Isolé au milieu des jardins et habitations, on peut toujours y admirer le minaret. De forme quadrangulaire, haut de 26,60 m, il est composé d’un soubassement constitué de pierres – un remploi romain – jusqu’à une hauteur de 6 mètres. Au-dessus se dresse une tour en briques dont les quatre façades se voient rythmées de faibles défoncements garnis d’arcatures et de réseaux. On y distingue les petites ouvertures destinées à éclairer l’escalier. Sur la plate-forme d’où le muezzin lançait l’appel à la prière, les quatre faces du lanternon qui couronne l’ensemble présentent un décor de réseau losangé. Des arcs à festons et un encadrement de céramique verte terminent le tout.

De la Grande Mosquée d’Agadir, fondée en 790 H / 1387 J.-C. par Idris Ier, ne subsistent que quelques traces de murs, mis au jour lors de fouilles archéologiques récentes, ainsi que le minaret, dont la construction est attribuée à Yaghmoracen. Cette Grande Mosquée cessa d’être fréquentée au fur et à mesure que la ville se déplaçait vers l’ouest et que se développait la ville de Tagrart (noyau de l’actuel Tlemcen), fondée par les Almoravides un peu à l’ouest d’Agadir, qui en devint rapidement une sorte de banlieue. Isolé au milieu des jardins et habitations, on peut toujours y admirer le minaret. De forme quadrangulaire, haut de 26,60 m, il est composé d’un soubassement constitué de pierres – un remploi romain – jusqu’à une hauteur de 6 mètres. Au-dessus se dresse une tour en briques dont les quatre façades se voient rythmées de faibles défoncements garnis d’arcatures et de réseaux. On y distingue les petites ouvertures destinées à éclairer l’escalier. Sur la plate-forme d’où le muezzin lançait l’appel à la prière, les quatre faces du lanternon qui couronne l’ensemble présentent un décor de réseau losangé. Des arcs à festons et un encadrement de céramique verte terminent le tout.

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Dernière mise à jour : 27 septembre 2024